Élections à l’OPC: Re­pré­sen­ta­ti­on forte du personnel au sein de PUBLICA

L’OPC occupe une place importante au sein de PUBLICA. Les représentations du personnel et des employeurs prennent des décisions centrales concernant par exemple la rémunération des avoirs vieillesse ou d’éventuelles mesures d’assainissement pour la plus grande caisse de prévoyance de PUBLICA. Il est donc essentiel de siéger au sein de l’OPC afin d’être au plus près de l’actualité.

Tu trouveras les résultats des élections sur www.transfair.ch

Merci Monique !

Monique Cossali Sauvain représente transfair au sein de l’OPC depuis 2014. Pendant dix ans, cette juriste à l’Office fédéral de la justice s’est engagée avec détermination en faveur des intérêts du personnel. Maintenant elle se retire et transfair saisit cette occasion pour lui poser quelques questions. Tout d’abord : merci, chère Monique. Merci de tout cœur pour ton grand engagement. transfair te souhaite désormais plus de temps pour te consacrer à d’autres activités.

Qu’est-ce qui t’a motivé à t’engager comme représentante du personnel au sein de l’OPC ?

Défendre de bonnes prestations de prévoyance professionnelle pour les employés et employées de la Confédération, tout en assurant la pérennité de la Caisse.

Quelle est l’importance d’une forte représentation du personnel au sein d’un organe comme l’OPC ?

Il faut parfois s’imposer face à des représentants et représentantes de l’employeur qui sont solides tant du point de vue des connaissances que de leur détermination. On peut vite se sentir sous pression de capituler en cas de divergences. Il faut avoir les épaules solides et garder la ligne qu’on s’est fixée : si un des représentants des travailleurs se désolidarise et lâche, c’est perdu. Et parfois, c’est un peu comme cela que ça se passe, malheureusement, ce qui nous affaiblit.

Comment s’est passé la collaboration entre les représentant-e-s du personnel et l’OPC ? Est-ce qu’il a été difficile de prendre des décisions communes ?

On s’entend bien au sein de la délégation des représentants et représentantes des travailleurs. Nous coordonnons notre position avant les séances de POB. Au sein du POB, la collaboration est aussi bonne en règle générale. La fixation des taux de rémunération de l’avoir vieillesse de l’année en cours et de la prestation de sortie de l’année suivante, qui est l’une des grandes compétences du POB, cristallise les divergences. Lorsque les performances de la Bourse sont mauvaises, il devient plus difficile de défendre des taux élevés. Il faut bien argumenter et être déterminés. C’est beaucoup plus facile pour les représentants et représentantes de l’employeur, qui expriment souvent la voix de la « raison financière ».

Quels conseils donnerais-tu à tes successeurs pour leur travail ? Quelles sont les compétences importantes ?

Je ne pense pas qu’on doive nécessairement être des spécialistes de la prévoyance professionnelle. Il faut aussi avoir le courage de poser des questions bêtes (qui ne sont souvent pas si bêtes que ça). Il faut surtout avoir des talents de négociateur ou de négociatrice et avoir une personnalité qui sait s’imposer tout en restant ouverte au compromis.

Quels ont été les défis les plus importants durant ton activité ? De quoi es-tu particulièrement fière ?

Même si j’aurais voulu que nous restions fermes sur un taux de rémunération de 1% pour l’avoir de vieillesse en fin d’année passée, je suis quand même fière que nous ayons obtenu un peu plus que ce que voulaient les représentants et représentantes de l’employeur. Il a fallu organiser une 2e séance pour que nous arrivions à une décision.

Maintenant que tu vas avoir un peu plus de temps, de quoi te réjouis-tu ?

Je me réjouis de pouvoir faire les choses un peu plus calmement. Ce n’était pas toujours simple de concilier cette tâche avec mes activités professionnelles, qui sont toujours plus exigeantes