La quote-part de l’État et la croissance des salaires parlent d’elles-mêmes
La relève libérale-radicale propose donc des mesures drastiques. Mais pour quel problème ? Il suffit de regarder les chiffres : la Suisse affiche une quote-part de l’État de 31,0 pourcent en 2024. La quote-part de l’État correspond au rapport entre les dépenses publiques et le produit intérieur brut (PIB). La moyenne européenne s’élève à 49,6 pourcent, celle des États-Unis à 38,0 pourcent. En 1995, la quote-part de l’État en Suisse était de 32,0 pourcent, soit légèrement supérieure à celle d’aujourd’hui.
De plus, la part des coûts de personnel dans les dépenses totales de la Confédération est constante. Elle était de 7,7 pourcent en 2024 et de 8,4 pourcent en 2014. Et alors que les salaires ont augmenté de 11,3 pourcent dans toute la Suisse entre 2014 et 2024, selon le sondage UBS sur les salaires, ceux du personnel fédéral n’ont augmenté que de 7,4 pourcent pour un renchérissement de 6,2 pourcent.