Un long chemin pour arriver au but
Les dernières négociations auront duré presque deux ans. C’est pourtant le temps qui a été nécessaire pour aboutir à un accord, en faisant monter l’affaire jusqu’à la direction générale du groupe Poste. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, mais la situation économique de l’entreprise avait empêché toute amélioration matérielle significative, à l’exception d’une augmentation de cinq centimes (!), et de l’adaptation du salaire minimum applicable par la PostCom en 2023. Les négociations salariales annuelles ont ainsi eu un dénouement frustrant pour le personnel, qui a vu son pouvoir d’achat s’éroder ces dernières années. Ce n’est qu’en acceptant un accord de longue durée, garantissant à Presto une certitude de planification, et au personnel des augmentations continues en visant 21 francs (catégorie « semaine ») resp. 30 francs (catégorie « dimanche ») par heure, que le but recherché a enfin pu être atteint : une nouvelle CCT Presto meilleure que les précédentes.