Dénoncer toutes les voies de fait et agressions contre le personnel des TP

Transports publics

Dénoncer toutes les voies de fait et agressions contre le personnel des TP

Les voies de fait et les agressions contre le personnel des TP sont un thème récurrent. transfair appelle en particulier le personnel roulant des entreprises de TP à dénoncer systématiquement toute agression ou attaque physique à l’employeur et à la police des transports, respectivement aux corps de police cantonaux ou municipaux. Il est conseillé d’avoir recours à des témoins.

Bruno Zeller

En bref

  • Les voies de fait & agressions contre le personnel des transports publics ne sont pas des banalités.
  • Il faut systématiquement porter plainte.
  • transfair demande aux entreprises d’accompagner les personnes concernées de manière professionnelle durant tout le processus.

Quiconque a été agressé physiquement ou a subi des voies de fait sait que de tels événements ne sont pas anodins ! Même sur le plan légal - car il s’agit de délits poursuivis d’office. Les incidents doivent toujours être signalés, car il s’agit aussi de mieux protéger le personnel. Ce n’est que si ces délits sont systématiquement dénoncés que les auteurs peuvent être punis.

Les employeurs doivent se mobiliser

Il n’y pas que le personnel qui doit agir. transfair demande aux entreprises de TP d’apporter un soutien juridique global aux personnes concernées. Et ce, jusqu’à la condamnation de l’auteur et jusqu’à la conclusion de la procédure par les procureurs. Ce processus, qui va de l’incident à l’appel à la police/au signalement, à la plainte auprès du procureur jusqu’à la condamnation des auteurs et à la clôture de la procédure, doit être accompagné de manière professionnelle dans les entreprises. Pour éviter de laisser passer les délais et obtenir une condamnation définitive de l’auteur.

Stop à la banalisation !

Personne ne doit banaliser ou minimiser de tels incidents. Le personnel concerné ne doit en aucun cas se laisser convaincre de consigner le cas comme étant « pas si grave ». Il faut rester ferme. Une atténuation de l’incident peut malheureusement conduire les procureurs à décider de classer l’affaire et de laisser les auteurs en liberté.

 

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